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Fête des Plantes de Printemps

Événement reporté au 28, 29 et 30 mai 2021

La plante idéale ?

Tous les jardiniers font des rêves. La gamme de ceux-ci est vaste et varie suivant les lieux et les individus : jardin qui se désherbe et s’arrose seul, gazon qui ne pousse pas, arbustes qui se taillent automatiquement… La liste serait longue !

Mais un des souhaits les plus fréquents concerne des plantes aptes à fleurir du 1er janvier au 31 décembre. Ces plantes-là n’existent pas, du moins sous nos climats, et il vaut peut-être mieux ne pas s’en plaindre, car l’ennui, suivant la parole du moraliste, naîtrait alors certainement de l’uniformité.

Sans aller à ces extrêmes, toutefois, des végétaux qui, sans trop d’efforts, fournissent des fleurs pendant plusieurs mois sont toujours bienvenus. Ils assurent la continuité du spectacle dans les plates-bandes où ils épaulent des compagnes plus fugaces. Quelques-uns, tels les chrysanthèmes, abélias, diverses sauges ou les rosiers remontants ont déjà gagné leurs lettres de noblesse en la matière.

Mais il reste d’autres trésors à découvrir. Tous, généralement très faciles à apprivoiser et adaptés à des situations très variées, méritent d’être mis en avant et sont appelés à devenir, eux aussi, des ornements obligés de nos jardins.

Nos coups de cœur

La Diascia personata de la Roche Saint-Louis

Ne vous fondez pas sur le nom d’espèce de cette vivace, qui a l’air inventé par un plaisantin ! Il masque un vrai trésor. Les Diascia sont connues à travers des espèces généralement rampantes, à végétation légère, et surtout comme plantes de rocaille ou de paniers suspendus. Assez « tendance » il y a une trentaine d’années, elles sont moins appréciées chez nous aujourd’hui, en raison de leur relative fragilité.
Cette espèce est toute différente : robuste, dotée de fortes tiges carrées de 50 cm de haut, elle forme des touffes denses, de 40 cm de diamètre environ, couvertes de nuages roses de mai aux gelées. Rustique jusqu’à – 12°C au moins, cette plante persistante, assez récemment importée, convient aux massifs, en toute bonne terre de jardin pas trop étanche. Elle se tient très bien en isolée, mais a légèrement tendance à « verser » si elle est un peu à l’étroit. Pour y remédier, raccourcissez d’un tiers les tiges du pourtour, en avril.

Diascia personata_©DR

Le Solanum laxum de Boca Plantes

Encore connue sous le nom de Solanum jasminoides, cette liane à très grand développement est presque toujours offerte dans sa forme à fleurs blanc pur (S.j. ‘Album’), un peu fade. Le type est plus tonique. Les grappes de ses fleurs en étoile, issues de boutons violet foncé, s’ouvrent violet pâle puis virent au blanc bleuté, en un rafraîchissant camaïeu. Elles apparaissent au printemps puis en automne en climat brûlant, et… toute l’année en climat océanique !
Les tiges herbacées, très légères, forment une masse dense, aisée à contenir à la cisaille. Il faut leur donner un semblant de support. Cette espèce est moyennement rustique (-8°C ; – 12°C contre un mur), mais la souche, paillée, résiste à des froids vifs et reconstitue une plante dans la saison.

Solanum laxum_©DR

L’Hydrangea macrophylla ‘Sandra’ des Hortensias du Haut Bois

Les hortensias ont subi un vigoureux coup de jeune ces vingt dernières années, avec l’apparition d’une foule de créations vraiment novatrices. Parmi les plus intéressantes obtentions récentes, ‘Sandra’, bien que classé dans le groupe H. macrophylla, est en fait un croisement entre des cultivars de H. macrophylla et H. serrata. Du premier, il a retenu le large feuillage luisant et le diamètre des fleurons, ainsi que sa haute taille. Du second, il tient sa bonne rusticité (-18°C, environ), sa résistance au soleil, la coloration rouge, puis orangée de son feuillage, et les teintes de sa très longue floraison. Les fleurons, d’abord blanc pur, s’ourlent d’une ombre rosée, qui gagne peu à peu toute l’inflorescence, de type « plat », avant qu’elle passe au rouge, en arrière-automne. Notez que la bordure est plus colorée en terre légèrement acide. Comme tous les hortensias, celui-ci préfère des terrains pas trop secs, un peu humifères, et une exposition non brûlante.

Hydrangea macrophylla ‘Sandra’_©DR

Le Polygala oppositifolia de la Pépinière de Saint Méloir

Les habitués des coins les plus protégés de notre côte méditerranéenne ne peuvent avoir manqué le Polygala myrtifolia, arbuste au feuillage bleuté persistant et à l’abondante floraison cyclamen vif. Venu d’Afrique du Sud, il est hélas, interdit de nos jours comme vecteur de la terrible Xylella. Il n’en va pas de même avec son cousin sud-américain, Polygala oppositifolia. Très comparable par son aspect général et sa floraison, celui-ci est plus compact, et surtout nettement plus rustique (-9°/ – 11° C). Tout indiqué pour les climats pas trop froids et les terrasses urbaines, il y prospère en sol très filtrant, peu calcaire ou acide. Ses fleurs papilionacées magenta vif s’y épanouissent abondamment de juillet aux gelées, ce qui est un beau record. L’ensemble atteint, avec l’âge, 1, 2 m en tous sens. En pot, il est conseillé de l’arroser légèrement en été et de le soutenir avec de faibles doses d’engrais peu azoté.

Polygala oppositifolia_©Pépinière de Saint Méloir

Le Fremontodendron ‘California Glory’ de Végétal 85

Ce grand arbuste californien est déjà connu… dans la littérature et chez quelques amateurs très avertis, mais reste encore trop confidentiel. Il est vrai qu’il n’aime pas les sols et climats trop humides ni les températures trop basses (au-delà de – 15°C, tout de même), mais reste adaptable à la plupart de nos régions. Donnez-lui un sol honnêtement drainé, acide ou calcaire, et le plein soleil, garant d’une rusticité correcte et surtout d’une belle floraison. Celle-ci démarre en mai et se poursuit, par vagues ininterrompues, très généreuses, jusqu’en août. Les grandes corolles jaune vif fanent élégamment en virant au cuivre.
Son seul ennemi véritable, c’est le vent, qui le déracine. Veillez donc à l’appuyer contre un mur ou à le placer dans un coin abrité. Il pousse vite et peut atteindre 5m de haut en peu de temps ; réputé fugace, nous en connaissons pourtant qui ont déjà dépassé les vingt ans. La taille est réduite à la suppression des brindilles sèches.

Fremontodendron ‘California Glory’_©Végétal 85

Le Viburnum tinus ‘Lisarose®’ de Brochet-Lanvin

Les lauriers-tins ne sont certes pas des inconnus dans nos jardins où ils forment depuis longtemps des composantes appréciées pour leur floraison hivernale et printanière, parfumée. Ces vingt dernières années ont vu apparaître diverses sélections de plus en plus rosées, jusqu’à celle-ci, incontestablement la plus colorée de toutes. Les boutons rouges donnent des fleurs fortement rosées passant peu à peu au blanc rosé, l’ensemble formant un camaïeu délicat. Comme tous les cultivars de l’espèce, ce laurier-tin, persistant, est rustique et repart de la souche en cas de froid sévère. Il supporte aussi bien les sols acides et calcaires et s’épanouit de novembre à avril, pour le plus grand bonheur des abeilles. Ses fleurs sont agréablement parfumées et dominent ainsi aisément la senteur moins aimable, mais toujours discrète, de son feuillage. Trapu, le buisson est un refuge idéal pour les oiseaux.

Viburnum tinus ‘Lisarose®’_©Brochet Lanvin

Les hellébores de Sandrine et Thierry Delabroye

Eh oui, aussi étonnant que cela paraisse à certains, les hellébores font partie des plantes à longue floraison. Non seulement pour la saison qui, suivant les espèces, s’étale en gros sur tout le printemps, mais parce que nombre des hybrides actuels n’hésitent pas à s’épanouir en novembre, voire en été, en climat frais. C’est l’occasion de faire ou refaire connaissance avec les dernières obtentions de Thierry Delabroye, passé maître en la matière et qui, non content d’en créer à fleurs simples ou doubles de tous les coloris possibles, unis ou panachés, travaille sur des plantes aux corolles plus franchement dressées et montrant leur cœur. Il reste des surprises à venir. Des hybrides vraiment parfumés et dotés de feuillages fortement marbrés d’argent, par exemple, ne sont actuellement qu’au stade des balbutiements. Thierry a encore de quoi exercer ses talents.

Hellébores_©Sandrine et Thierry Delabroye

Le Deutzia setchuenensis var. corymbiflora de la pépinière Hennebelle

Très injustement, cet arbuste chinois sans défaut ne poursuit qu’une carrière de second rang, alors que c’est une merveille à la portée de tous. Aussi beau et aussi facile, il n’y a pas ! Balayez les idées reçues sur les deutzias « anciens » les plus connus, fugaces et souvent ternes : vous allez faire une vraie découverte avec cette espèce. Le feuillage caduc, rêche, se fait oublier, et c’est heureux, car la très généreuse floraison, d’un blanc perle parfait, n’en est que mieux mise en valeur. Les nuages de fleurs apparaissent fin mai du haut en bas de la plante et continuent leur spectacle jusqu’en octobre, du moins en climat océanique. Ailleurs, les étés chauds et secs leur font marquer le pas avant une reprise en septembre. Rustique, indifférent à la nature du sol, pourvu qu’il ne soit pas trempé, l’arbuste pousse absolument partout, reste étroit et atteint au plus 2m de haut. Comme c’est le cas pour les autres deutzias, il suffit de supprimer à la base, tous les quatre-cinq ans, les tiges les plus âgées de celui-ci.

Deutzia setchuenensis var. corymbiflora_©Pépinière Hennebelle

Le Geranium ‘Dreamland’ de l’Atelier du Végétal

A peu près inconnus des jardiniers il y a quarante ans, à quelques espèces près, les géraniums de pleine terre font aujourd’hui partie intégrante de notre décor végétal. La gamme disponible désormais offre toutes les nuances de bleu, de rose et de blanc, avec des hauteurs extrêmement variables. Si certains cultivars ne s’épanouissent que très brièvement, quelques champions se détachent du lot, avec des floraisons étalées sur des mois. Le très méritant ‘Dreamland’ fait partie de ceux-ci. De hauteur réduite (25-30 cm), il étale en tous sens ses tiges caduques, serrées, au feuillage duveteux, et se couvre de fleurs rose franc, passant au blanc rosé, de mai à novembre inclus. Très peu exigeant, rustique, il prendra place en toute terre moyenne, au soleil comme à mi-ombre. Sa souche dense gagne à être divisée tous les quatre-cinq ans, en fin d’hiver.

Geranium ‘Dreamland’_©DR
 
RENDEZ-VOUS EN 2021
les 28, 29 et 30 mai
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