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Fête des Plantes d'Automne

Rendez-vous avec les meilleurs pépiniéristes producteurs européens
Vendredi 25, samedi 26 et dimanche 27 septembre 2020 de 10h à 18h
Réservez sur Festik : ou sur

Alerte de grand sec

Le changement climatique est sur toutes les lèvres. Mais chacun peut déjà voir que ce n’est pas un vain mot : étés caniculaires, vents violents, inondations… Où vont nos jardins, dans tout ça ?
Les moins fantaisistes des spécialistes nous prédisent que Bordeaux connaîtra le climat actuel de Tanger d’ici trente à cinquante ans. C’est demain. D’autant que le processus semble aller plus vite que prévu.
Les jardiniers tout comme les pépiniéristes vont donc devoir se mettre au pas et changer leurs habitudes. Nous n’aurons peut-être pas un climat sec toute l’année, mais plutôt, au moins pour quelques années, un temps tout en contrastes : des hivers mouillés (voire trempés, comme le dernier), éventuellement froids, et des étés brûlants. C’est ce que connaît actuellement encore une bonne partie de notre Midi, hors la frange de la Côte d’Azur, avec en prime des gels parfois marqués, en hiver.
Impossible de faire un jardin dans ces conditions ? Certainement pas ! Les plantes adaptées à ces contraintes sont légion et s’avèrent très belles, pour beaucoup, tout en demandant peu de soins. C’est le moment de faire plus ample connaissance avec ces robustes beautés.


 

Dicliptera (Jacobinia) suberecta_©DR

 

La Dicliptera suberecta de l’Atelier du Végétal

Connue depuis plus d’un siècle sous le nom de Jacobinia suberecta, cette plante uruguayenne est restée confidentielle, excepté dans les jardins du Midi. Motif : sa supposée fragilité au froid. En fait, elle résiste fort bien à -10/ -12°C, pour peu que le sol soit bien drainé. C’est même une championne des sols secs, voire pauvres, qui fournit des touffes serrées de tiges aux feuilles argentées de 50 cm de haut sur lesquelles se détachent, de juin aux gelées, des masses de fleurs tubulaires orangées. En cas de coup de froid marqué, elle repart de la souche au printemps et forme, à terme des masses de 50 60 cm de diamètre. Pas d’entretien.

Aloe polyphylla_©DR

L’Aloe polyphylla de Végétal 85

Parmi les plantes grasses, les aloès n’ont généralement pas la réputation de plantes rustiques. Celui-ci, rare et mythique, fait exception en résistant sans peine à -10°C au moins, en sol bien filtrant. Si sa floraison est jolie, c’est surtout la forme particulière, très pittoresque (« en spirale de Fibonacci ») de sa rosette de feuilles qui lui vaut l’attention des amateurs. Cette merveille apprécie les expositions non brûlantes.

Erodium pelargoniiflorum_©DR

 

Les Erodium d’Olivier Cazeneuve

Issus de lieux rocailleux, les Erodium sont tous adaptés à la résistance au plein soleil et à la sécheresse grâce à leurs racines pivotantes profondes. Olivier Cazeneuve en propose une vaste gamme de variétés, sauvages ou horticoles, aux ports, feuillages et coloris variés. Toutes sont très belles, avec une mention particulière pour E. pelargonifolium à la floraison spectaculaire, présente durant des mois. Si la plante vit peu de temps, à la suite de cet effort, elle se ressème volontiers dans les lieux les plus ingrats du jardin.

Salvia congestiflora_©Fleurs et Senteurs

La Salvia congestiflora de Fleurs et Senteurs

Connue essentiellement pour sa collection de sauges arbustives, cette pépinière ne manque pas pour autant de valoriser d’autres espèces, et non des moindres. Ainsi de la fantastique Salvia congestiflora. Cette géante (plus de 2m de haut !) produit une masse de fortes tiges à base ligneuse, bien ramifiées, sur lesquelles se détachent les gros épis de fleurs bleu gentiane, de juillet aux gelées. Résistant à des gelées moyennes (-8/ – 10°C), elle demande des terres drainées, pas trop calcaires et le plein soleil. En climat frais, elle pourra être rabattue et paillée en novembre. Prévoyez de la place si vous adoptez cette plante à grand spectacle !

Pittosporum ralphii ‘Green Globe’_©Criste Marine

 

Le Pittosporum ralphii ‘Green Globe’ de la Criste Marine

Les plantes de la Criste Marine sont d’authentiques dures à cuire puisqu’elles sont sélectionnées pour résister au vent, au sec, au soleil, au sel et au calcaire ! Tout un programme… Ce Pittosporum ne fait pas exception. Compact, persistant, il forme naturellement une boule de 1/ 1,2 m de diamètre. Son petit feuillage dense et lumineux, épais et arrondi, évoque celui de certains buis. Rustique jusqu’à – 12°C au moins, l’arbuste supporte aisément le manque d’eau une fois installé.

 

Lepechinia hastata_©Annie Hayes

La Lepechinia hastata de la Pépinière de la Petite Foulerie (Jardins de Bellenau)

Si cette pépinière change de nom et de localisation, son propriétaire, insatiable curieux, ne change pas d’intentions et propose toujours une gamme variée et inattendue de végétaux, aptes à créer un jardin riche et surprenant. La Lepechinia, venue de Basse-Californie, ne fait pas exception. Haute de 1 à 2 m environ, cette cousine des sauges avec lesquelles elle est souvent confondue, forme un buisson élégant de feuilles argentées, aromatiques, couvert en fin d’été de fleurs magenta. Comme pour la plupart de nos stars de cette année, il lui faut un sol drainé, surtout en hiver, et le plein soleil.

Ampelodesmos mauritanicus_©DR

L’ Ampelodesmos mauritanicus du Lac des Joncs

Les graminées ont désormais une place de choix dans nos plates-bandes. Toutes cependant n’ont pas la même valeur ornementale. Votez sans hésiter pour celle-ci. L’Ampelodesmos forme une large touffe de feuilles minces, persistantes, surmontée durant tout l’été de hautes tiges (1, 8 m) fines, gracieusement arquées et terminées par des plumeaux souples. C’est un sujet à isoler ou placer en fond de plate-bande, où il résistera aux pires sécheresses.

 
RENDEZ-VOUS EN 2021
les 24, 25 et 26 septembre
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  • Thème : Les plantes de terrains secs
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